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The revolutionary and psychiatrist Frantz Fanon was a foundational figure in postcolonial and decolonial thought and practice, yet his psychiatric work still has only been studied peripherally. That is in part because most of his psychiatric writings have remained untranslated. With a focus on Fanon’s key psychiatry texts, Frantz Fanon: Psychiatry and Politics considers Fanon’s psychiatic writings as materials anticipating as well as accompanying Fanon’s better known work, written between 1952 and 1961 (Black Skin, White Masks, A Dying Colonialism, Toward the African Revolution, The Wretched of the Earth). Both clinical and political, they draw on another notion of psychiatry that intersects history, ethnology, philosophy, and psychoanalysis. The authors argue that Fanon’s work inaugurates a critical ethnopsychiatry based on a new concept of culture (anchored to historical events, particular situations, and lived experience) and on the relationship between the psychological and the cultural. Thus, Gibson and Beneduce contend that Fanon’s psychiatric writings also express Fanon’s wish, as he puts it in The Wretched of the Earth, to “develop a new way of thinking, not only for us but for humanity.”

La thèse prend en considération l'histoire du traitement et les termes relatifs à la possession dans la psychologie et la psychiatrie du xix siècle. A côté de cet aperçu historique, l'auteur analyse le rôle du corps dans l'idéologie médicale et psychologique du même siècle, ainsi que l'affirmation progressive des nouvelles sciences de la mémoire dans la construction du sujet moderne. La thèse prend en compte les effets de l'effacement du paradigme janétien de la dissociation dans l'étude de la possession ainsi que sa nouvelle découverte dans la psychiatrie américaine contemporaine: cette analyse "autoréflexive" des catégories psychologiques est nécessaire avant de se pencher sur les questions et les problèmes théoriques propres à l'étude de la possession dans les contextes non occidentaux. Par rapport à la psychiatrie américaine, l'auteur met en lumière les limites de certaines catégories diagnostiques (telle que le trance and possession disorder, propose par le recent manuel diagnostic connu comme dsm-iv), des limites qui demeurent même lorsqu'elles se placent dans une perspective qui se veut culturelle et anthropologique. Les contradictions sont évidentes lorsqu'on pense aux analogies entre personnalité multiple et possession ou à l'usage de termes tels que "dissociation du moi", "transe volontaire", "vraie amnésie", etc.. Ces termes ne sont pas adéquats en effet à s'approcher d'un phénomène tel que la possession, characterisé par la co-existence de plusieurs aspects, très hétérogènes et toutefois participant à son expression et reproduction sociale). La deuxième partie de la thèse et le dernier chapitre considèrent la possession en Afrique selon des modèles differents qui, pris de façon séparée, ne permettent pas d'en saisir les signifies multiples et changeants. D'autre part, toute tentation typologique, toute classification, est vouée à l'échec dans sa tentative de saisir le squelette de ce "paradoxe ordonne" qui est la possession (et qui se présente à la fois comme un phénomène individuel et social, esthétique et thérapeutique, religieux et politique, etc.). Ne céder pas aux "ruses de la thérapisation" signifie donc, selon l'auteur, aller au delà de sa médicalisation mais au delà aussi de tout modèle simpliste qui prétend en reconnaitre dans un ou deux aspects le signifié individuel et la valeur sociale ou historique.

Il libro raccoglie gli interventi presentati alla giornata di studio promossa dal Soccorso Operaio Svizzero a Lugano nel settembre 1992 sulla cultura della cittadinanza e sul rispetto delle differenze, sui luoghi comuni che producono il pregiudizio, sulla inospitalità che in molti casi ne deriva.

Examines the modern view of human nature and analyzes the desire to be accepted by other people.