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Après James-Iroha Uchechukwu, Mohamed Camara, photographe et vidéaste malien, est le second lauréat du prix Élan de l'Agence Française de Développement, décerné lors des Rencontres africaines de la Photographie. Le jour où Mohamed Camara se voit confier un appareil photo numérique pour la première fois, il n'a pas 18 ans et une seule passion, le foot. Devant les problèmes qu'il rencontre à vouloir faire des photos dans les rues de Bamako, Camara décide de rester chez lui et pointe son viseur vers la ;g. lumière, vers le seuil de sa porte. Ainsi naît la première série, Les Chambres maliennes, suivie entre autres de la série Certains matins (2004-2006) et de deux films vidéo, Les Rideaux de Mohamed et Le Rêve du jeune provençal (présentés sur le DVD intégré à ce livre). Le talent est là et personne ne s'y trompe : les expositions s'enchaînent en Belgique, en Suisse, en Espagne, à la Tate Modem à Londres, à l'ICP à New York, à Toronto, à Bamako... Aujourd'hui, Mohamed Camara n'a plus une mais deux passions : le foot et la photographie.

Mohamed Bourouissa's photo series Périphérique stages moments of tension and the power relationships which exist within the ghetto-like suburbs of Paris (les banlieues). Although skirting a documentary aesthetic and using young inhabitants of the banlieues as subjects, the works are actually highly staged, often referencing painting. He describes his photographs as deriving from an 'emotional geometry' - a way of placing a subject in space to create a moment of heightened tension, when anything, or nothing, could happen. Mohamed Bourouissa is a French artist born in Blida, Algeria, he completed his masters degree at the Sorbonne and is graduated from the Ecole Nationale des Arts Décoratifs, he currently works and lives in Paris. English and French text.

Ce premier roman de Nadifa Mohamed débute à Aden, au Yémen, en 1935. Il retrace la vie mouvementée de Jama, un enfant des rues dont le père a disparu peu après la naissance et dont la mère lui jure qu’il est né sous une bonne étoile. A la mort de celle-ci, Jama part à la recherche de son géniteur. Ce périple rendu incandescent par la croyance en une terre promise, lui fait traverser l’Abyssinie, la Somalie, l’Erythrée, le Soudan, l’Egypte et la Palestine. Mais chaque frontière franchie se révèle source de déception. Les décennies passent, les empires coloniaux s’effondrent, le monde change, cependant Jama l’aventurier demeure un laissé-pour-compte, malgré le serpent tatoué sur son bras, le fameux mamba noir. Evocation puissante de contrées en proie à la guerre, mais aussi roman de formation, Black Mamba Boy est une véritable épopée qui nous fait mieux comprendre le destin de cette partie du globe.