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Ever wonder why French words have become so common in English as to be cliches? Or why your witty repartee wouldn't be quite so witty without them? In Say Chic Francoise Choi and Jeremy Leven collect more than seventy familiar French words and phrases that have become a permanent part of the English vocabulary. The authors offer full-bodied descriptions of word origins and each word's adoption into English usage that include history, pop culture, etymology and pithy observations. Combining the sensibilities of an American author and a French author, the book has a droll, often deadpan tone, and no small amount of panache. Compact in size and featuring twenty playful illustrations by Paulina Reyes as well as that elusive je ne sais quoi, Say Chic is a mine of intriguing words and the stories behind them, which will find its raison d'etre on the bookshelf of any enlightened reader.

1914, là-bas la Grande Guerre et aujourd'hui la terre d'ici... 3 histoires de familles tricotées ensemble, maille à maille, jour après jour, brin par brin et l'écheveau de laine se dénoue doucement... Dans une langue simple, sans arabesques ni détour mais gercée comme par la bise de nos hivers d'autrefois, Françoise Blanchard nous raconte des morceaux de vie et les chemins de traverse de gens qui se sont aimés. C'est la vie de la terre, ses saisons perdues, ses étranges ricochets, ses récoltes incertaines engrangées dans le silence... les histoires des hommes sans histoires.

Un bel après-midi d’été en Provence, une rencontre de hasard sur un banc public va bouleverser la vie paisible d’une promeneuse qu’on appellera la dame . Georges, l’homme du banc est étrange, mutique et avoue n’aimer que des livres d’horreur. Rien d’inquiétant si ce n’est sa phrase énigmatique : Je vous ai vue un jour, vous aviez une robe jaune à tulipes rouges. Cette robe jaune ? La dame ne l’aura portée qu’une seule fois pour ses vingt ans et il y a maintenant plus de cinquante ans de cela ! Ce bref échange est angoissant ! Où ce Georges l’a-t-il vue ? Quand ? Pourquoi se souvient-il de ce vêtement ? Que connaît-il de sa vie, a-t-il suivi son parcours ? La recherche fiévreuse de la robe aux tulipes rouges sera l’occasion de faire un retour dans le passé et va devenir une obsession. On apprendra le secret de Georges et de la robe quand il sera trop tard... Au fond, nous ne savons pas grand-chose de ceux qui traversent notre vie, c’est là le mystère. C’est dans une langue intime, fleurie, vivante à fleur de peau, qui sent bon la Provence, drôlement oralisée dans les dialogues que l’auteur nous entraîne dans une panoplie de sentiments pour nous inciter à mieux découvrir ceux que nous côtoyons. Un rendez-vous avec un peu plus d’essentiel. Et en filigrane une délicieuse ode aux bancs publics où il est toujours si humain de refaire le monde.

"Si on frappe à ta porte, ouvre" C'est ainsi qu'une rencontre de hasard va lier comme le lierre au pommier deux destins de femmes, étrangères l'une à l'autre. Quand les bizarreries de la vie bousculent notre ordinaire.

- La dame a les doigts tout tordus, c'est la poly-arctique ! - Non, Sacha, on dit la polyarthrite. Comment dire à son petit-fils qu'un jour la vieillesse arrive avec ses pénitences, ses faiblesses, ses outrages ? Oserait-on lui murmurer quelques vers des regrets de La Belle Heaumière : Quand je me regarde toute nue, Et je me vois si changée Pauvre, sèche, maigre, menue, Je suis presque toute enragée. Non, on ne dira rien de La ballade de François Villon. Mais entre bienveillance et humour, on pourra raconter. C'est dans sa langue acidulée, mixant réalité et féerie, que la raconteuse Françoise Blanchard parle de la genèse de la maladie en créant un avatar truculent qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau.