La renaissance décentrée
Cet ouvrage examine dans un esprit interdisciplinaire les dynamiques de décentrement initiées par la Renaissance dans différents domaines du savoir et de la culture. Les douze études qui le composent abordent des questions de cosmologie, de philosophie, de littérature et de peinture, mais aussi de géographie, de botanique ou encore de polémique religieuse. Au fil des contributions se dessine ainsi la carte des multiples champs dans lesquels les hommes de la Renaissance se sont attachés à décentrer leur regard sur le monde. Dans leur ensemble, les analyses proposées suggèrent que la remise en question des anciens modèles, loin d'abolir la notion de centre, entraîne une prolifération de nouveaux centres et de nouvelles conceptions de la centralité. Elle génère des réactions en cascade, des équilibres instables propices aux revirements et aux recentrements. Ces mouvements n'ont pas tous une portée subversive, et certains semblent même motivés par un solide attachement à l'ordre ancien. Considérés globalement, ils dessinent néanmoins un paysage épistémologique en pleine mutation dans lequel se préparent les ruptures à venir. Chers lecteurs, Une erreur s'est glissée dans notre catalogue "Nouveautés septembre 2009".A la page 15, dans notre encart sur les prix remportés par nos auteurs, il fallait lire que le prix Jubilé 2009 du meilleur article décerné par l'Académie Suisse des Sciences Humaines a été remis à Madame Dominique Brancher pour son article "L'anthropocentrisme à l'épreuve du végétal:botanique sensible et subversion libertine" dans l'ouvrage La Renaissance décentrée. Actes du Colloque de Genève (28-29 septembre 2006), publiés sous la direction de Frédéric Tinguely dans la collection Travaux d'Humanisme et Renaissance. Monsieur Stéphane Geonget est, quant à lui, l'auteur d'un compte rendu de ce même ouvrage publié dans la Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance. En vous remerciant de votre compréhension, La Librarie Droz.