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Filippo and Caroline Osella, anthropologists who spent three years in rural Kerala, south India, write about the modern search for upward social mobility: the processes involved, the ideologies that support or thwart it, and what happens to the people involved. They focus on the caste called Izhavas, a group that in the mid-19th century consisted of a small land-owning and titled elite and a large mass of landless and small tenants who were largely illiterate and considered untouchable, and who eked out a living by manual labor and petty trade. In the 20th century, Izhavas pursued mobility in many social arenas, both as a newly united caste and as families. The work considers how successful the mobility has been and looks at the effects on their society of an ethos of progress. Distributed by Stylus. Annotation copyrighted by Book News Inc., Portland, OR

'Men and Masculinities in South India' aims to increase understanding of gender within South Asia and especially South Asian masculinities, a topic whose analysis and ethnographising in the region has had a very sketchy beginning and is ripe for more thorough examination.

En Asie du Sud, la possession par des divinités ou des esprits, entendue comme cette présence étrangère à soi en soi, n'a guère été prise en compte dans la réflexion générale s'intéressant à ce type de manifestation. Dans le sous-continent lui-même, son étude s'est focalisée sur les zones géographiques périphériques et concentrée majoritairement sur les « tribus ». De plus, nombre d'interprétations l'ont réduite à une catégorie autonome, perdant de vue qu'il s'agit de l'une de ces interactions parmi tant d'autres, à la croisée des idiosyncrasies et des symboles partagés, par lesquelles les acteurs mettent en forme leur monde. En articulant leur réflexion sur la parole, le corps et le territoire, les quinze auteurs de ce volume ont voulu restituer la multiplicité des significations et la variété de ses liens avec toute une série de pratiques sociales et d'institutions, de discours et d'émotions. La possession, comme trajectoire de vie, perception des espaces propres aux dieux et aux hommes et représentation de la société, y compris dans ses dimensions identitaires et politiques, est à la fois mode de pensée et d'action. Ainsi apparaît-elle, par excellence, comme un « travail de la culture » qui lie intimement perception individuelle, modèle cognitif et société.