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Carouge a toujours voulu mener une politique d'indépendance vis-à-vis de sa grande voisine, Genève. La Cité sarde, rattachée contre son gré au canton de Genève en 1816, n'a eu de cesse de développer une stratégie d'autonomie. Chef-lieu non proclamé des communes réunies, Carouge a su mener une politique culturelle volontariste. Ses Vogues, son " Collège ", sa Palette, ses théâtres, ses nombreuses fêtes, et plus récemment son cinéma, sont les pierres angulaires d'une vie culturelle foisonnante.0L'ouverture de son Musée, en 1984, non seulement participe à ce mouvement d'ouverture intellectuelle mais l'amplifie. Le projet était ancien ? on parle d'un musée carougeois dès 1942 ? et il faudra la persévérance de certains magistrats pour que l'idée se réalise. A l'automne 2021, le Musée rouvre ses portes après des travaux de rénovation et d'agrandissement modestes, mais si nécessaires pour l'accueil d'un public nombreux et fidèle.

Une partie relative aux structures socio-économiques de la population rurale complète le tableau qui fait la part belle aux techniques agricoles.

Il est évident qu'en 1851, date de la création de la commune de Plan-les-Ouates, les espaces naturels et les familles - riches ou pauvres, célèbres ou ignorées - ont déjà une longue histoire derrière eux. Les environs innnédiats de Genève, ville riche et célèbre, vont bénéficier et bénéficient encore de cette aura. La commune de Plan-les-Ouates n'échappe pas à la règle. Il serait pourtant erroné d'écrire l'histoire de la commune de Plan-les-Ouates à la seule lumière des événements genevois. Les familles et les individus de ce coin de monde ne se sont, le plus souvent, que marginalement impliqués dans les affaires de la cité. Ils sont avant tout d'Arare, de La Chapelle, de Drize, de Plan-les-Ouates, de Saconnex-d'Arve, avant d'être genevois.