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Between 1512 and 1570, Florence underwent dramatic political transformations. As citizens jockeyed for prominence, portraits became an essential means not only of recording a likeness but also of conveying a sitter’s character, social position, and cultural ambitions. This fascinating book explores the ways that painters (including Jacopo Pontormo, Agnolo Bronzino, and Francesco Salviati), sculptors (such as Benvenuto Cellini), and artists in other media endowed their works with an erudite and self-consciously stylish character that made Florentine portraiture distinctive. The Medici family had ruled Florence without interruption between 1434 and 1494. Following their return to power in 1512, Cosimo I de’ Medici, who became the second Duke of Florence in 1537, demonstrated a particularly shrewd ability to wield culture as a political tool in order to transform Florence into a dynastic duchy and give Florentine art the central position it has held ever since. Featuring more than ninety remarkable paintings, sculptures, works on paper, and medals, this volume is written by a team of leading international authors and presents a sweeping, penetrating exploration of a crucial and vibrant period in Italian art.

Between 1512 and 1570, Florence underwent dramatic political transformations. As citizens jockeyed for prominence, portraits became an essential means not only of recording a likeness but also of conveying a sitter’s character, social position, and cultural ambitions. This fascinating book explores the ways that painters (including Jacopo Pontormo, Agnolo Bronzino, and Francesco Salviati), sculptors (such as Benvenuto Cellini), and artists in other media endowed their works with an erudite and self-consciously stylish character that made Florentine portraiture distinctive. The Medici family had ruled Florence without interruption between 1434 and 1494. Following their return to power in 1512, Cosimo I de’ Medici, who became the second Duke of Florence in 1537, demonstrated a particularly shrewd ability to wield culture as a political tool in order to transform Florence into a dynastic duchy and give Florentine art the central position it has held ever since. Featuring more than ninety remarkable paintings, sculptures, works on paper, and medals, this volume is written by a team of leading international authors and presents a sweeping, penetrating exploration of a crucial and vibrant period in Italian art.

Giorgio Vasari was one of the most interesting and prolific creators of embodiments of the sixteenth century. His allegorical figures speak the same language, rhetoric, literature and contemporary philosophy, scholar and courtier of the world which is an active Vasari. This paper aims to study the reasons and forms of exuberance that characterize this allegorical language, the first of its encoding, which begins at the end of the century, with the Iconology of Cesare Ripa.

Située au centre géographique et intellectuel de l|Italie, Florence a été depuis le Moyen Âge et pendant plusieurs siècles le berceau et le carrefour de l|histoire, de la culture et des arts ; elle a été l|étape obligée du "voyage d|Italie", entrepris d|abord par les marchands et les artistes, plus tard aussi par les intellectuels et les membres de la bonne société européenne, aristocratique et éclairée ; tous s|y sont rendus à la recherche de cette excellence que Florence avait engendrée et qu|elle a incarnée durant de nombreux siècles.0Florence est à l|image de sa peinture : riche, complexe, élevée. Innombrables sont les peintres | Italiens, Français, Hollandais, Anglais| | dont les oeuvres éclairent l|histoire de cette cité particulière, de ses lieux emblématiques et de ses mythes : Cimabue, Giotto, Botticelli, Martini, Gozzoli, Lorenzetti, Gentile da Fabriano, Masaccio, Uccello, Fra Angelico, Verrocchio, Lippi, Leonardo di Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Vasari...

Giorgio Vasari est l'un des plus prolifiques créateurs et metteurs en scène de personnifications du XVIe siècle. Toute son oeuvre est marquée par la présence de ces figures: elles sont présentes au premier plan ou dissimulées à la périphérie de la représentation, elles se mêlent aux protagonistes et aux comparses de la storia ou aux éléments des architectures peintes. Ce qui caractérise la production allégorique de Vasari n'est pas tant l'originalité, dont l'artiste a pourtant fait preuve, que l'abondance et la pertinence de sa 'fabrique' de l'allégorie. Cette dernière condense, à elle seule, les composantes les plus significatives de la culture de cette période, l’''ecriture'' de Vasari étant à plusieurs égards un phénomène socioculturel des plus représentatifs. Le monde de ses figures allégoriques parle en fait le même langage que l'univers rhétorique, philosophique, érudit et courtisan à l'intérieur duquel évoluait l'artiste arétin. Par une étude spécifique des personnifications vasariennes, cette recherche se propose d'entreprendre une archéologie cinquecentesca de la figure allégorique avant la normalisation mise en œuvre à la fin du siècle par Cesare Ripa.

Conquérir le pouvoir ? Rien de plus simple, pour ceux que favorise la Fortune et qui acceptent d'être des créateurs d'Etats. Mais le conserver, voilà qui exige de la virtus. Car il faut conduire les hommes selon la nécessité d'un temps politique toujours incertain. Dans Le Prince, Nicolas Machiavel (1469-1527) expose cet art de gouverner en brisant les miroirs au prince des temps médiévaux. Il l'écrit en 1513, alors que le retour des Médicis l'éloigne de l'engagement républicain qui fut la passion d'une vie entièrement tournée vers l'action politique. Il l'écrit pour parer les coups et comprendre sa défaite. Non pour rêver de cités idéales, mais pour nommer avec exactitude la réalité du pouvoir, cet exercice habile de la domination. Provocateur, drôle parfois, mais toujours surprenant, Le Prince fut écrit en état d'urgence, la traduction de Jacqueline Risset restitue à sa langue son irrésistible vélocité. Car Le Prince file droit jusqu'à nous. Quelle que soit l'idée préconçue que l'on se fasse du "machiavélisme", on le lit toujours au présent. Aussi les commentaires que propose ici Patrick Boucheron visent en même temps à resituer le texte dans son temps historique d'incertitude politique et à le donner à lire dans sa capacité d'actualisation. Ce qui s'y joue ? Rien moins que l'idée de Renaissance. Cette édition illustrée tente de reconstituer la culture visuelle du temps de Machiavel. Peinture, sculpture, architecture, mais aussi objets plus ordinaires du cadre de vie princier, choisis et légendés par Antonella Fenech Kroke. Tout ici concourt à donner à voir l'éclat d'un moment où le prince se vivait comme le créateur d'un Etat considéré comme une oeuvre d'art.