Quelle bientraitance ?
Si la condition humaine est bien faite de vulnérabilité et de pluralité, la bientraitance ne doit-elle pas avoir pour souci premier de travailler à satisfaire à la survie d’une vie toujours menacée par le mal-être, la maladie, le handicap, le vieillissement et la in de vie ? Mais cette bientraitance, d’acception toute technique, pour ne pas risquer de s’inverser, paradoxalement, en maltraitance au nom de la performance eficace, ne peut et doit-elle pas se soucier aussi, et surtout, de maintenir et même de restaurer une relation de vie partagée avec autrui, susceptible d’œuvrer à la reconnaissance mais aussi à l’émancipation de la personne souffrante et dépendante ?