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LE PARADIGME D'UNE OFFRE DE TRAVAIL MONOTONE CROISSANTE EN FONCTION DU TAUX DE SALAIRE DOMINE L'ANALYSE DU MARCHE DU TRAVAIL SANS QUE NI LA MACROECONOMIE - QUI NEGLIGE CETTE VARIABLE - NI LA MICROECONOMIE- QUI DEBOUCHE SUR UNE INDETERMINATION - NE PUISSENT JUSTIFIER LE CHOIX D'UNE TELLE HYPOTHESE. LA VALIDITE DE CELLE-CI EST EVALUEE DANS UNE PREMIERE PARTIE OU L'OFFRE DE TRAVAIL RESTE ASSIMILEE A UNE SIMPLE DEMANDE DE REVENU ET OU SONT UTILISES LES APPORTS DES THEORIES DU DESE- QUILIBRE D'UNE PART, DE LA RECHERCHE D'EMPLOI ET DE LA SEGMENTATION D'AUTRE PART. DANS CE CADRE OU L'INFORMATION EST IMPARFAITE, L'ETUDE DU DEGRE D'ATOMICITE DE L'OFFRE DE TRAVAIL DEBOUCHE SUR LA JUXTAPOSI- TION THEORIQUE DE LA DEMISSION ET DU LICENCIEMENT, QUI NE PEUT ETRE OBTENUE QU'AU PRIX D'UNE REMISE EN CAUSE AU MOINS PARTIELLE DU PARADIG- ME DE L'OFFRE DE TRAVAIL. PAR AILLEURS L'ETUDE DE L'HETEROGENEITE DU MARCHE DU TRAVAIL SOULIGNE LA VULNERABILITE DIFFERENCIEE DES SALARIES AU RISQUE DE CHOMAGE CAR L'ATTRAIT DE LA SECURITE DE L'EMPLOI EMPECHE L'ENTREPRISE DE CONSIDERER SON EMPLOYE COMME UN SIMPLE DEMANDEUR DE REVENU. DANS UNE SECONDE PARTIE LA NECESSITE DE TENIR COMPTE DE L'EVOLUTION DES MENTALITES FACE AU TRAVAIL PERMET DE CONSIDERER CELUI-CI COMME LA SOURCE DE SATISFACTIONS NON PECUNIAIRES. DANS UN CONTEXTE OU L'INFOR- MATION RESTE IMPARFAITE, LE RECOURS A LA THEORIE DU CAPITAL HUMAIN PERMET D'ABORD DE DEFINIR UN SEUIL DE RENTABILITE MONETAIRE QUI SERT ENSUITE DE REFERENCE DANS L'ANALYSE DES SATISFACTIONS LIEES A L'OCCU- PATION D'UN EMPLOI. CE FAISANT, L'ABANDON DU PARADIGME DE L'OFFRE DE TRAVAIL SUGGERE UNE REDEFINITION DE LA NOTION DE CHOMAGE EN LUI FOUR- NISSANT UNE DIMENSION VIRTUELLE SUPPLEMENTAIRE. L'ANALYSE DE LA PRO- PENSION AU CHOMAGE D'ACTIFS AU TRAVAIL ET D'INACTIFS NON DEMANDEURS D'EMPLOI INCITE ALORS A RELATIVISER LES CHANCES D'UN RETOUR AU "PLEIN EMPLOI".