Ce document présente létat des lieux des informations et connaissances sur le changement climatique échangées entre acteurs dans quatre pays du Bassin du Congo, à savoir au Cameroun, au Congo, au Gabon et en République démocratique du Congo. Il ressort de cette étude les observations suivantes :
la REDD + et plus particulièrement le MNV sont au centre des discussions concernant la réduction des émissions de CO2 du fait de leurs liens avec les politiques forestières;ladaptation est dominée par lévaluation de la vulnérabilité des communautés locales et, dans une moindre mesure, des systèmes naturels;les politiques et pratiques dadaptation des communautés et des écosystèmes sont inséparables des politiques générales de développement et de lutte contre la pauvreté;les séminaires et les ateliers, principaux canaux de transmission et de partage de linformation et connaissances utilisés dans la région, sont peu appropriés du fait quils ciblent un nombre très réduit dacteurs ; laissant la plupart en dehors du circuit de linformation;on note également une insuffisance des compétences nationales, ce qui oblige généralement les pays à recourir aux compétences extérieures et à compter en majorité sur les organisations internationales, tant de recherche que de coopération, ainsi que sur les partenaires au développement pour obtenir des informations nécessaires.Afin de réduire les écarts existants entre les informations disponibles au niveau mondial sur la REDD + et ladaptation et celles circulant dans les pays du Bassin du Congo, il est important de 1) mettre sur pied des mécanismes de coordination, de gestion stratégique et de dissémination des informations et connaissances ; 2) dadapter aux contextes spécifiques les informations venant de la sphère mondiale et 3) dutiliser autant que faire se peut, les canaux dinformation et le langage adaptés aux besoins et capacités des différents acteurs.